L'Appel du Jeu
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Shandra
Shandra
Cultiste
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Date d'inscription : 26/09/2019

Une misogynie, mais pas trop épicée s'il vous plait ! (résumé d'aventure_17/04/2020 - épisode II) Empty Une misogynie, mais pas trop épicée s'il vous plait ! (résumé d'aventure_17/04/2020 - épisode II)

Sam 18 Avr - 1:15
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Ces ruines antiques nous intriguent. Dès le lendemain, Azraël et Ghimli partent vers la bibliothèque pour enquêter sur ce sujet. Avec Salundra, nous allons voir la maréchaussée pour rapporter ce que nous avons vu. Nous ne rencontrerons qu’un pauvre soldat, complètement dépassé par les événements et saisi devant la vivacité d’échange de Salundra. Je leur rappelle discrètement que tout travail mérite salaire. Un de mes oncles disait souvent : si les humains sont prompts à quérir de l’aide, ils peuvent être particulièrement lents à la reconnaissance.

Nous retrouvons sur la place centrale un Azraël et un Ghimli drôlement acoquinés. La carte obtenue de la bibliothèque ressemble particulièrement à un original et je me demande par quels moyens ils ont bien pu entrer en sa possession. Un voile passe sur la probité de mon compatriote et il élude la question devant mon froncement de sourcil.

Nous apprenons que la région possède des ruines datant de l’ère pré-sigmarienne. Il semblerait qu’une certaine Esle von Sigloben y fait des allers-retours depuis quelques temps.
Cela m’étonne car j’ai fait la connaissance de cette dernière il y a peu. Une âme humaine bien trempée que j’ai rencontré presque noyée dans une taverne. Vous me connaissez maintenant, un sourire, une petite blague par-ci et une autre par là et cette demoiselle a retrouvé le sourire lorsque je lui ai proposé de faire flamber un verre de gnole avant de le boire. En contrepartie, j’ai dû endurer une histoire de cœur brisé mélangeant un elfe, un culte obscure et des apparitions démoniaques. Je ne sais plus dans quel ordre, j’étais malheureusement trop occupé à boire en regardant le personnel de service.

Mais je m’égare, retournons à notre histoire.

En regardant la carte nous blaguons un peu. Salundra prend la mouche et nous parle de condition féminine. Je ne peux m’empêcher de la taquiner de nouveau. Aujourd’hui, nous n’avons pas envie de manger du cochon, et, je dois l’avouer, je ne suis plus dans les bonnes grâces de la serveuse. Aussi, nous décidons d’aller manger ailleurs.
Je n’ai pas retenu le nom de cette enseigne. Tout ce que je me souviens, c’est que nous y sommes entré en riant et avons commandé à une tenancière grognonne une «  misogynie, mais pas trop épicée ». Un repas mémorable s’en est suivi. Je ne sais absolument pas ce que j’ai mangé. Je me souviens vaguement d’avoir chanté sur la table avec Ghimli, renvoyer mon repas  dans des toilettes douteuses, repris une bière pour désinfecter tout ceci et parlé le nainfle.  Avec Ghimli, nous avons convenu que ce nouveau langage aura un avenir certain et révolutionnera le monde. Il suffirait juste que tout le monde le comprenne pour que ça marche. Ma mémoire est floue sur les heures qui suivirent, mais je me suis étonné de la résistance de Rolf, Salundra et Azraël à ce mélange douteux.

Je reprends mes esprits chez Esle von Sigloben. Tandis que je tente de me rappeler comment je suis arrivé ici, elle discourt sérieusement avec Salundra. Elle soupçonne Goldberg d’être mouillé dans cette histoire et nous conseille de nous méfier de lui.

Afin de préparer notre future escapade dans les ruines antiques, nous allons faire des emplettes en ville. Pour ramener un peu de lumière sur le visage de cette pauvre Else, je lui envoie une boite d’allumettes sur laquelle j’inscris un petit cœur et le nom d’Azraël. Je lui fais confiance pour se sortir de cette passe le panache de ceux qui aiment la lumière.
Le lendemain, nous partons à l’aube. Else nous accompagne. Nous avançons dans la forêt et nous voyons une horreur bleue ainsi qu’un chaman. Salundra et Else règlent vite ce détail dans un bain de sang qui pourrait presque être artistique. Nous trouvons un coffre avec une clef (la numéro 3). Un grand bâtiment surplombant la forêt apparait devant nous.
Un moment de distraction et je me retrouve avec Ghimli séparé du groupe. Nous cherchons la fameuse porte pour la clef n°3. Nous la trouvons rapidement tous les deux, avec fierté. Le coin étant dangereux, les autres absents -ils trouveront l’excuse d’un combat sanglant par la suite, nous décidons de pique-niquer en les attendant. J’en garde un bon souvenir, un gouteux saucisson, un petit vin local fruité et, je dois l’avouer, le nain s’est avéré être un compagnon de conversation particulièrement agréable. Après cette collation improvisée, nous faisons une petite sieste bien méritée. Le temps passant, nous nous mettons en quête du reste de notre groupe. Nous les retrouvons facilement, en suivant les trainées de sang, devant une grande porte expliquant qu’il faut les trois clefs pour entrer dans le bâtiment.

Un peu plus loin, nous découvrons au bord d’une rivière un petit quai où une embarcation est amarrée. Ghimli s’enthousiasme, prend la barre et en largue les amarres.  Le nain n’a jamais navigué. Nous nous retrouvons dans une panique générale où Azraël et moi devront récupérer l’embarcation à deux doigts de dessaler, repêcher quelques compagnons et ramer dur pour retrouver le cap. Dans cette histoire, je finirai moi-même à l’eau. Nous arrivons sur la rive mouillé, et épuisés. Rolf le forgeron sort de cette aventure indemne, je pense qu’il a un don pour survivre.

En explorant la berge, nous rencontrons de nouveau une horreur bleue et un shaman. Ils gardent un coffre. Pour ce combat Arzraël me prête son arc et Rolf des flèches. Mais ce sera mes compagnons qui abrègeront ces créatures pendant que je m’échauffe. Le retour par la rivière sera aussi chaotique que l’aller et il faudra toute la rigueur et le savoir elfique pour mener sains et saufs notre équipe sur l’autre rive.

Nous avons réussi à réunir toutes les clefs. Nous les tournons simultanément dans leur serrure et les portes, fermées par voie magique, s’ouvrent. Nous avons juste le temps de voir deux pointures du chaos disparaitre dans ce qui ressemble à des catacombes. Nous nous approchons des bords sombres menant à ce qui me semble être le début de sombres heures.

En m’enfonçant dans les ténèbres avec  mes camarades, je ne peux m’empêcher de repenser à ce lumineux repas de la veille. En silence, je prie pour qu’il ne soit le dernier pour aucun d’entre nous.
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